@ PARIS, LE 18 SEPTEMBRE 2023 A 09:30 – Entre 2006 et 2022, les effectifs ont progressé de 25 % dans le commerce et la restauration, quand le nombre de salariés n’a globalement augmenté que de 12 % «seulement». L’étude exclusive réalisée par Sad Marketing pour la Fact à l’occasion du Siec qui ouvre ses portes demain, montre sans ambiguïté que les spécialistes du non-alimentaire et les restaurateurs (donc les enseignes en particulier), se sont taillés la part du lion avec une croissance de leur personnel égale à 22,3 % pour les uns et de 105 % pour les autres ; quand les grandes surfaces alimentaires (supers et hypermarchés) se «contentaient» de 9,5 % ! Dans le détail, certains ont vu leurs effectifs augmenter plus que d’autres : la beauté-santé de 16 %, l’alimentation spécialisée de 48 % et la restauration de 65 % ; mais l’équipement de la personne a perdu 6 %, les services 24 % et les grands magasins et magasins populaires 51 %. Tout cela plaide évidemment en faveur de la contribution à l’emploi des centres commerciaux et s’installe à leur crédit. D’autant que la démonstration est faite que, plus le commerce électronique est présent sur un marché, plus l’emploi recule : si l’alimentation, l’optique ou la décoration sont «préservés» et que le sport, la beauté-hygiène, le bricolage et le livre «résistent», le meuble, l’habillement, les jeux et jouets et l’électroménager sont «fragilisés», souligne le cabinet d’études et de conseil marketing et technologiques. Cqfd.
