@ PARIS, LE 22 DECEMBRE 2022 A 18:30 – Face à l’inflation qui n’est pour eux rien d’autre que la hausse des prix, les consommateurs sortent l’arme fatale de la baisse des achats. A quelques heures du samedi en or que sera cette année celui de Noël, les chiffres de novembre montrent que le commerce paie déjà un lourd tribut à la valse des étiquettes. Certains l’ont sans doute orchestré un peu trop vivement depuis quelques mois. Alors que l’IRi signale à la date d’aujourd’hui des ventes de foie gras, de Champagne et de buche glacée à – 27 %, – 19 % et – 17 %, la note de conjoncture de novembre émise par la Banque de France relève des baisses en volume inhabituelles en cette saison de – 5,4 %, – 4 % et – 3,8 % pour les supermarchés, les grands magasins et les hypermarchés – que les promotions violentes épargnent à peine. Les économies frappent au buffet, c’est le cas de le dire. Toujours en volume, l’alimentation (43 % du panier) chute de 6,5 %, les jeux et jouets de plus de 10 %, l’automobile neuve de 7,2 %, l’horlogerie-bijouterie de 4 %. Tandis que l’équipement de la personne (habillement-chaussure) et l’optique restent étales, seuls quelques secteurs nécessaires ou considérés comme tels progressent : la parfumerie-hygiène et la pharmacie prennent 4 % et l’électronique 11 % ! Tout se joue en 48 h, rappelle un vieux gourou des périodes de fêtes. Coupe du monde de football oblige, la semaine dernière était molle. Ça s’anime, constate celui dont le panier moyen n’a pas augmenté, mais dont le positionnement qualité-prix lui font gagner des clients. La vérité étant aujourd’hui inconstante… Pas à Vélizy2, mais à Belle-Epine, par exemple, les dépenses sont un vrai sujet…
