@ PARIS, LE 28 FEVRIER 2024 A 13:00 – En présentant ce matin, à Paris, les comptes d’Altarea, dont les résultats de la foncière commerce la font apparaitre comme «la bonne élève du groupe», Alain Taravella a joué au jeu de la vérité. Elle n’est pas forcément agréable à entendre. Il avait, l’an dernier à cette même époque, pronostiqué la crise que nous connaissons aujourd’hui, avec une reprise au mieux au second semestre de cette année. Mais l’horizon a reculé. «Nous ne voyons pas de sortie de crise avant 2025 ou 2026», a pronostiqué le président-fondateur. «Lucide» sur la situation et ne croyant pas à une «solution immédiate», celui que l’on peut désormais surnommer l’oracle de la rue de Richelieu, compte tenu de son expérience et de sa sagesse, a mis l’entreprise en position d’affronter «en confiance» une tempête qu’il ne «souhaite évidemment pas», mais qu’il a vu venir. Altarea a donc «soldé le cycle précédent» en faisant la part du feu : le groupe a abandonné 13 200 lots de logements sur les 49 000 de son stock (il y aurait encore de la casse à prévoir…), le nombre des terrains acquis est tombé de 167 à 63, la valeur de la promotion a été décotée de 449 millions avant impôts et les actifs de commerce de 114, soit – 4,6 % – un ajustement vers la réalité qu’aucun autre de ses semblables n’a encore eu le courage de faire.